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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/195

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Le Vicomte.

Eh, où diable peut-il être ? Je ne le comprends pas.

La Marquise.

Depuis plus de six mois, j’aime Monsieur Votre Neveu.

Le Chevalier, à part.

Qu’entens-je ? seroit-il possible ?

La Marquise.

J’ai cru que je pourrois toucher son cœur…

Le Vicomte.

Eh bien ?

Le Chevalier, bas à la Marquise.

Madame, qu’allez-vous dire ?

La Marquise, au Chevalier.

Ne m’interrompez pas. Au Vicomte. Prévenu d’une autre passion, pour un objet qui le mérite sans doute davantage, je le dis à ma honte, il m’a résisté.

Le Vicomte.

Quoi, Monsieur ?…

La Marquise.

Ah, ne vous fâchez pas contre lui, il n’est sûrement pas coupable ; j’aurois tort de l’ac-