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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/221

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Claude Silvain.

Eh vraiment si, pour qu’il le sût. Il m’a répondu ; mais, Claude Silvain, Mameselle Genevieve t’aime-t-elle ?

Genevieve.

Il falloit dire que non.

Claude Silvain.

Je n’en savois rien encore. Enfin voilà qui est bien. Il m’a dit, j’en parlerai à son Père, en attendant que tu lâches à quoi t’en tenir, & il en a parlé.

Genevieve.

Et qu’est-ce que mon Père a dit ?

Claude Silvain.

Oh, attendez, attendez ; je suis venu vous voir il y a trois jours, vous savez bien ?

Genevieve.

Après, après.

Claude Silvain.

Comme j’allois vous demander si vous m’aimiez, vous m’avez dit, Claude Silvain, aidez-moi à dévider un écheveau de fil. J’ai bien deviné ce que cela vouloit dire, j’ai été le dire à mon Père.