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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/224

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Genevieve.

Pour une noce ?

Mde Martin.

Oui ; est-ce qu’il ne l’a pas dit ce matin ?

Genevieve.

Ah ! c’est vrai ; c’est cela même ! Elle pleure.

Honorin.

Une noce ! Personne ne se marie dans le Village, & j’en devrois savoir quelque chose.

Genevieve.

Eh bien, Monsieur le Tabellion ; c’est la mienne.

Clément.

Comment la vôtre ?

Honorin.

Cela ne se peut pas.

Genevieve.

Je vous dis que si, avec Claude Silvain. Il vient de me le dire tout-à-l’heure.

Mde Martin.

Vous voyez bien que ce je vous disois étoit vrai.