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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/226

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Honorin.

Je parlerai au Compère Martin ; laissez-moi faire.

Mde Martin.

Quoi, tout de bon ?

Honorin.

Oui ; Clément m’a dit des choses qui me déterminent.

Clément.

Et je vous tiendrai parole, Monsieur Honorin.

Mde Martin.

Et qu’est-ce que vous lui direz ?

Honorin.

Si je vous le disois, vous n’y consentiriez peut-être pas ; ainsi il est inutile.

Mde Martin.

Je consentirai à tout, pourvu que vous me défassiez de ces deux Silvains qui seroient toujours ici, à pot & à rôt, si Génevieve épousoit le fils ; car ils sont aussi avares que bêtes.

Honorin.

Mon idée est très-bonne. Le Compère Martin est un peu jaloux ?