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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/236

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je voulois me faire raser hier ; mais le Barbier étoit allé au Château pour le chien de Madame qui étoit malade. Je m’en vais aussi m’en aller.

M. Martin.

Et nos affaires donc, avec Monsieur Honorin, quand est-ce que nous en parlerons ?

Pierre Silvain.

Ce soir, ce soir.

M. Martin.

Ah, si vous le prenez comme cela, moi, je m’en vais travailler au souper, car je n’ai pas trop de tems non plus.

Claude Silvain.

Vous avez raison beau-Père. Attendez que je boive encore un coup auparavant de m’en aller.

Pierre Silvain.

Et moi donc ?

M. Martin, versant à boire.

Tenez. À vous, Monsieur Honorin, à toi, Pierre Silvain ; allons, à votre santé tous ensemble. Ils boivent.