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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/239

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M. Martin.

Est-ce parce que ce n’est pas l’avis de ma Femme ?

Honorin.

Vous vous y connoissez. Il rit.

M. Martin.

Mais sûrement ; je sai bien qu’elle auroit voulu que je l’eusse donné à Clément.

Honorin.

Et vous le croyez ?

M. Martin.

Sans doute.

Honorin.

Vous êtes un homme bien aisé à tromper.

M. Martin.

Mais, puisqu’elle me l’a dit elle-même.

Honorin.

Et pardi, j’y étois ce jour-là.

M. Martin.

Et oui vraiment, à propos.

Honorin.

Eh bien, vous avez donné là-dedans ?