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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/249

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Mde Martin.

Et qui croyez-vous donc que c’est ? Est-ce qu’il y en a une autre qui veut l’avoir ?

M. Martin.

Ah ! voilà la jalousie qui te prend.

Mde Martin.

Comment, la jalousie ?

M. Martin.

Oui, tu ne peux pas la cacher.

Mde Martin.

Celui-là est bon ! Quoi, je serois jalouse ! & à propos de quoi ?

M. Martin.

À propos de Clément, tiens, ne m’en fais pas dire davantage.

Mde Martin.

Mais je crois que vous êtes fou.

M. Martin.

Non, non, je ne suis pas fou ; mais j’ai bien peur d’être autre chose. Qu’est-ce que tu as à dire à cela ?

Mde Martin.

J’ai à dire que je voudrois bien savoir qui vous a donné cette idée-là ?