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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/252

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M. Martin.

Si tu en avois eu bonne envie, tu m’aurois tourmenté pour cela.

Mde Martin.

Eh bien faites-lui épouser, elle en sera charmée & moi aussi.

M. Martin.

Et toi aussi ? Je t’attrapperois bien.

Mde Martin.

Mais… À part. Je ne sai ce que je dois faire.

M. Martin.

Tu barguignes, je vois bien que tout ce que je t’ai dit est vrai.

Mde Martin, pleurant.

Si vous m’aimiez, vous ne me parleriez pas comme cela.

M. Martin.

Et c’est parce que je t’aime. Vraiment si je ne t’aimois pas, qu’est’ce que cela me feroit ? il y a tant de gens comme moi. Mais bon gré, malgré, j’ai décidé…

Mde Martin.

Quoi ?