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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/271

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M. de Prévieux.

Tant pis pour toi ; car bien loin de vouloir rompre cet engagement, quand cela se pourroit, je crois quelle s’y opposeroit ; Monsieur de Sourval l’aime, il lui plaît…

Le Chevalier.

Il lui plaît ?

M. de Prévieux.

Il me le paroît.

Le Chevalier.

Cela n’est pas possible ; il a osé lui dire qu’il l’aimoit ; elle a cru devoir l’aimer, parce qu’il lui étoit destiné, & c’est plutôt un arrangement où la tête a décidé que le penchant.

M. de Prévieux.

Pourquoi s’abuser & croire…

Le Chevalier.

Je ne crois pas ; mais je desire.

M. de Prévieux.

Quel remède peut-il y avoir quand les choses sont si avancées ?

Le Chevalier.

De rompre tout-à-fait.