Aller au contenu

Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/283

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

M. de Sourval.

Mais vous ne partagez pas ma joie.

Mlle de Leurville, avec regret, à part.

Quelle différence !…

M. de Sourval.

Que dites-vous ? depuis quelques jours vous m’inquiétez. Auriez-vous quelque chose à me reprocher ?

Mlle de Leurville.

Non, Monsieur, encore une fois.

M. de Sourval.

Quelle aigreur !

Mlle de Leurville.

Moi, de l’aigreur ?

M. de Sourval.

Je vous demande pardon, si ce mot vous offense, ce n’est pas mon dessein, vous le savez bien.

Mlle de Leurville.

Vous devez savoir aussi que je n’aime pas les reproches.