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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/296

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M. de Sourval.

Monsieur de Prévieux, écoutez-moi ; j’aime Mademoiselle de Leurville, & je la plains bien sincérement ; mais si vous voulez me rendre ma parole, je vous promets le plus grand secret.

M. de Prévieux.

Monsieur, vous vous repentirez peut-être un jour de m’y avoir forcé.

M. de Sourval.

C’est mon affaire ; je ne crois pas que vous deviez hésiter.

M. de Prévieux.

Monsieur, puisque vous le voulez, vous êtes libre.

M. de Sourval.

Adieu, Monsieur. Je vais emmener le Notaire.

M. de Prévieux.

Non, laissez-le attendre, j’aurai peut-être besoin de lui.

M. de Sourval.

Comme vous voudrez. Il sort.