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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/314

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M. Bourval.

Oui ; mais cela ne fait rien, puisque tu l’aimes ; le bien va avant tout.

M. Bourval Fils.

Celle que j’aime n’est point bossue.

M. Bourval.

Celle-ci l’est ; mais cela m’est égal.

M. Bourval Fils.

Je ne l’épouserai point.

M. Bourval.

Tu l’épouseras.

M. Bourval Fils.

Je vous réponds bien que non.

M. Bourval.

Je saurai t’y forcer.

M. Bourval Fils.

Non, non, jamais ; si c’est pour cela que vous m’avez amené ici, cela est inutile ; car je n’épouserai jamais que celle que j’aime. Il sort. Le chien aboie.

M. Bourval.

Veux-tu bien rester ? Il s’en va. Oh ! je saurai bien le mettre à la raison.