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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/315

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Scène IV.

M. RONDEAU, M. BOURVAL.
M. Rondeau.

Monsieur Bourval, je suis fâché de vous avoir fait attendre.

M. Bourval.

Je vous ai fait dire de ne vous pas presser.

M. Rondeau.

Vous avez l’air ému.

M. Bourval.

Ce n’est rien ; c’est que je me promenois en vous attendant.

M. Rondeau.

Asseyez-vous donc. Ils s’asseyent. Ah, ça parlons de notre affaire. Vous connoissez ma Fille ?

M. Bourval.

Non, je ne l’ai jamais vue ; mais on m’a dit qu’elle étoit fort jolie.

M. Rondeau.

Jolie ? Elle n’est pas mal ; elle est un peu faite comme moi ; mais c’est le plus joli ca-