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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/354

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M. Bourval.

Si vous le voulez absolument…

M. Rondeau.

À condition que vous lui donnerez une pareille charge qu’à son Frère.

M. Bourval.

Il l’aura.

M. Rondeau.

Et je les garderai chez moi, parce que c’est un Garçon que j’aime beaucoup.

M. Bourval.

Vous en serez le maître. J’ai ici le Contrat, les noms sont en blanc ; parce que je ne savois pas ceux de Mademoiselle Rondeau, il n’y a qu’à les remplir.

M. Rondeau.

Je m’en vais vous les dire.

M. Bourval.

Mais comme on ne peut compter sur votre parole, il faut que vous signiez aussi un dédit de cinquante mille francs.