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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/382

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usages. D’ailleurs, il ne faut pas le contrarier, ces Messieurs aiment la liberté.

M. d’Amabert.

Oui, Monsieur, nous trouvons le liberté bon pour faire le bien, mais jamais pour le mal.

M. de Prétendsiere.

Milord me paroît Philosophe.

M. d’Amabert.

Philosophe, si vous il veut, l’usage de cette païs il n’est point avec moi. Je parle comme il est mon pensée.

M. de Prétendsiere.

Oui, avec liberté ; c’est ce que je disois.

M. d’Amabert.

Monsieur, je trouve point bon que le liberté il soit pour vous un badinage.

M. de Prétendsiere.

Je ne badine point, & nous aimons la liberté autant que vous.

M. d’Amabert.

Je crois que cette deux Messieurs, ils sont pour penser avec moi comme je dis.