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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/388

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M. de Sauvoir.

Oui, parce que nous signerons avant le souper.

M. de Prétendsiere.

Je ne soupe pas ici. Est-ce que je ne vous l’avois pas dit ?

M. de Sauvoir.

Non, vraiment ; mais il me semble qu’un jour où l’on signe son Contrat…

M. de Prétendsiere.

Je ne le peux pas en honneur ; j’ai un engagement, où je ne saurois manquer ; c’est une partie délicieuse qui a été remise vingt fois, & qui est enfin arrangée pour aujourd’hui.

M. de Garanci.

Je sais quelle est cette partie. Je crois que Milord Ridling en est.

M. de Prétendsiere, avec effroi.

Milord Ridling ?

Mde de Roiseville.

Non, il nous a promis de revenir souper ici.