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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/387

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je vous demande si cela est agréable à rencontrer ?

M. de Sauvoir.

On ne peut pas plaisanter plus agréablement !

M. de Prétendsiere.

Non, je ne plaisante point ; mais il est je crois… Il tire sa montre. Diable ! huit heures & demie ! je m’enfuis. Je suis très-aise d’avoir eu l’honneur de faire ma cour à ces Dames.

M. de Sauvoir.

Où voulez-vous donc aller >

M. de Prétendsiere.

À l’Opéra, où j’ai affaire.

M. de Sauvoir.

Mais, notre Contrat ?

M. de Prétendsiere.

Vous arrangerez bien tout cela sans moi.

M. de Sauvoir.

Ne soyez donc pas long-tems.

M. de Prétendsiere.

Comment ?