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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/46

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Julie.

Il me semble, Monsieur le Commandeur, que l’on a furieusement dérangé l’ordre de vos jambes, de vos bras & de vos yeux, & que vous seriez mieux assis.

Lahaye.

C’est une vétille que cela.

M. de Ponbleu.

Tu as raison, un fauteuil ? J’oubliois.

Lahaye

Je ne m’assieds jamais. Toute ma peine pendant le repas, est de demeurer en place. Sitôt que je suis tranquille, je sens mille inquiétudes dans cette jambe-là.

Julie

Je la croyois de bois. Bas. Ton Maître est-il prêt ?

Lahaye, bas à Julie.

Pas encore. Haut. Lorsque je la perdis, la commotion fut si considérable que l’impression m’en est toujours demeurée.

M. de Ponbleu.

Cela est singulier !