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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/92

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cent sous n’ont jamais fait six francs que chez vous.

M. de Lépargnau.

Enfin, vois si tu veux prendre ce que je te donne ou non.

L’Enroué.

Il le faut bien.

M. de Lépargnau.

Songe que tu me rendras six francs.

L’Enroué.

Il faut du moins que je voye s’il y a bien cent sous. Ah ! tenez voilà des pièces qui ne sont pas de deux sous.

M. de Lépargnau.

Allons, elles sont bonnes.

L’Enroué.

Je vous en rendrai de pareilles.

M. de Lépargnau.

Non, je veux un écu de six francs.

L’Enroué.

Mais, Monsieur…

M. de Lépargnau.

Eh bien, tu n’auras rien.