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Page:Carmontelle - Théâtre de campagne, tome III.djvu/91

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L’Enroué.

Mais ce que vous retenez, vous ne me le prêtez pas.

M. de Lépargnau.

Tu vois bien que si ; puisque tu ne seras obligé de me rendre que six francs.

L’Enroué.

Oui ; mais je paie vingt sous pour cent sous, & non pas pour six francs par vot compte.

M. de Lépargnau.

Point du tout ; que je les retienne à-présent, ou que tu me les donnes dans huit jours, c’est la même chose.

L’Enroué.

Quoi ? cent sous sont la même chose que six francs ?

M. de Lépargnau.

Sans doute.

L’Enroué.

À vot compte ; mais pas au mien.

M. de Lépargnau.

C’est que tu comptes mal.

L’Enroué.

Mais, Monsieur, je m’y ferois hacher,