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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/15

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pour titre : Mon Histoire. Je l’ouvris lorsqu’un bruit qui se fait entendre dans le salon, me porte à fermer le secrétaire ; le cahier me restait à la main. Comme je croyais ce bruit occasioné par l’approche de quelqu’un, la crainte d’être surpris me fait mettre le manuscrit dans ma poche, bien résolu de le remettre à sa place quand je le pourrais commodément, le bruit cessant, j’ouvre la porte, j’entre dans le salon, pour voir qui l’avait occasioné. Qu’aperçois-je, Minette sur le canapé aux prises avec un joli jeune homme, cette vue m’éclaire, je me crois la dupe de la soubrette et de la maîtresse : indigné, je m’élance pour sortir. Minette effrayée, se débarrasse de son Adonis et courant vers moi, me crie, monsieur rentrez, vous nous perdez… Ce n’est point par là… vous allez à

  TOME I.
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