Aller au contenu

Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/23

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 21 )


pose qu’elles foutirent plus encore que leurs modèles. Phryné et Laïs, vérifièrent les arts et foutaient avec les philosophes et les écoliers. Spilembergue, vénitienne, dont les tableaux étaient confondus avec ceux du Titien, son contemporain, foutait avec ses modèles et les broyeurs de couleurs. Je ne finirais pas si je voulais dérouler le tableau de toutes les fouteuses dont l’histoire nous a transmis les noms avec éclat. Pour une Marie Coronel, qui pour ne point succomber à une violente tentation d’être infidelle à son mari se fit mourir en s’enfonçant un tison ardent dans le con, combien on trouve de femmes qui s’y passent autre chose sans en avoir la tentation, et qui sont fort applaudies par leur siècle et par la postérité. L’héroïne célèbre dont vous allez lire les hauts faits, mérite,