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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/34

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moi qu’un amant ; je te crois sincère, livrons-nous à la joie et au plaisir, et que le diable emporte la crainte et les remords !… Allons, abandonne-toi sans réserve, et laisse-moi dévorer tes charmes, m’énivrer du plaisir de le faire cent fois, si je le puis. — Ah ! que dieu Priape exauce tes vœux ! Loin de moi ce fichu importun ! Quelle peau charmante ! Un cou d’ivoire !… Je brise ce lacet qui retient captifs deux boutons de rose… quelle couleur vive et fraîche ! poil folet agité par le souffle de l’amour ! quelle élasticité ! quel beau sein soulevé avec précipitation par le désir enflammé ! Oh ! St.-Far, comme tes mains me brûlent ; elles se promènent comme une flamme dévorante sur tout mon corps ; elles m’embrâsent. Ote-moi ce vêtement incommode… Ah ! fripon ! tes mains s’éga-