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Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/58

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plat de crêtes, un pâté de rognons, et sablé deux bouteilles de bordeaux. — Ah ! petite coquine, tu persifles, je crois, j’accepte et le vaincu s’abandonnera à la discrétion du vainqueur. — Allons Minette, enlève les attributs de Bacchus et embellis l’autel de Vénus. — Mais qui sonne ! va voir Minette. — Madame, c’est un billet. — A moi ? — Voyez. — Voyons donc :


A la belle Caroline.

« Fille charmante, je vous ai vue hier dans une loge du théâtre de la Montansier ; j’étais en face de vous, près de la St.-Hilaire. Je lui ai demandé votre adresse, que la jalousie lui avait d’abord fait refuser, disant que vous étiez une nouvelle débarquée et qu’elle ne vous connaissait