Aller au contenu

Page:Caroline et Saint Hilaire, ou Les putains du Palais-Royal, 1830.djvu/59

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
( 53 )


» pas ; mais je sais que cette fille à la liste exacte des nouveautés du Palais-Royal, et deux écus lui ont fait entendre raison. Le bien qu’elle m’a dit de vous, en croyant m’en dire du mal, m’a fait désirer d’être votre amant, si un louis par jour pour vous voir un quart-d’heure, peut vous plaire, je me trouverai demain à votre lever, où nous cimenterons cet accord.


» Tout à vous. »

Sans signature, qui peut s’aviser de m’écrire ainsi ! Minette qui a apporté cette lettre ? — Un grand nigaud. — Fais-le entrer. Quel est ton maître ? Un jeune homme riche, libéral. — Et son nom. — Il m’a défendu de vous le nommer, disant qu’il veut vous le dire lui-même. — Il veut donc une réponse. — Il m’a ordonné d’insister pour en