xyloglyphes, toreuticiens, statuaires et sculpteurs reçurent les premières leçons des Égyptiens. C’est sans doute une assez belle gloire pour les Grecs que d’avoir surpassé leurs maîtres de si loin, graces a l’organisation politique de leur patrie, qui procura aux beaux-arts un si merveilleux développement.
Dans l’état actuel du colosse de Ramsès le Grand, le nom de la femme de ce Pharaon, la reine Ari ou Nanet-Ari, que j’avais d’abord cru omis par le sculpteur[1], est très-visible à la suite des titres sa Royale et Puissante Épouse qui l’aime : ce nom propre est enclos dans un cartouche et présente une variante que je fais graver sous le no 9 de la planche IV, à la suite de la légende royale de Ramsès-le-Grand, (no 8), son mari, et en tête des cartouches de la XIXe dynastie, dite Diospolitaine comme les deux précédentes.
Un nombre très-considérable de fragments de papyrus, en écriture hiératique, m’ont offert la légende, plus ou moins complète, du plus illustre des conquérants égyptiens. Quelques-uns, de ces débris portent des indications de l’an III et de l’an XIV de son règne ; mais les deux protocoles les mieux conservés sont ceux dont je donne le fac-simile (pl. XII, no 15 et 16). Le premier,
- ↑ Première Lettre, page 72.