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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/105

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ESCLAVE AMOUREUSE

bien plus facile. »

Son geste était gracieux, lorsqu’elle-même, troussant sa robe, défaisait prestement ces discrets dessous et les laissait choir à ses pied, c’était, ce geste, l’avant-coureur de leurs plaisirs cruels. Excités au suprême degré par les préliminaires de ce jeu, ils étaient hors d’eux-mêmes, devenaient fous et inconscients, ils ne savaient plus comment s’arrêterait cette orgie.

Elle criait, il frappait. Ils se débattaient ensemble comme s’ils voulaient se voler des sensations inconnues et comme une femme qu’on a souillée et qu’ensuite on poignarde… elle restait inerte, à terre ou sur les draps, la chair blessée par les verges.