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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/133

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ESCLAVE AMOUREUSE

me séduisante et troublante, brave le fou qu’elle aime, de sa nudité splendide. Sa tête s’incline, laissant s’éparpiller sur une épaule la chevelure qui se dénoue. Corps admirable que de nouveau Max détaille.

La chair est solide, ferme et blanche, teinte d’un rouge pâle comme la couleur qui participe du lait et du sang ou formée par un mélange de lys et de roses. Sa poitrine est unie et ample. Son dos trace dans le milieu ce sillon qui mène à la croupe puissante et ferme. Mais que de marques roses sur cette chair de femme !

Et quand elle est à genoux, ou quand elle est étendue à demi sur le lit, il est impardonnable qu’on flagelle Lucette pour la punir d’être si belle.

Elle pousse un cri qu’elle étouffe en ses mains dès que le fouet la cingle mais ensuite ses gémissements sont comme des râles que les mourants font sortir du profond de leur être sans force.

La cinglée ne lui arrache pas des lambeaux de chair, ni les verges non plus, car Max ne veut pas épuiser son amie par de dangereuses tortures. Les plaies ne se guérissent pas si vite… et les haltes seraient trop longues entre la fin d’une fustigation et son renouvellement.

Il la fesse d’abord, il la bat, puis la cravache.

D’autres fois, il se contente de la fessade, à moins