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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/142

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ESCLAVE AMOUREUSE

Et par le trou de la serrure elle regarda.

Mais stupeur ! elle vit Max, son Max, tenant Marthe entre ses bras.

Elle criait : « Je ne veux pas… je ne veux pas… si Madame vous voyait ! »

Max ne lâchait pas la fille qui se débattait en vain.

Brusquement il desserra l’étreinte, et sans que Marthe ait pu lui échapper, il releva ses jupons, jusque par dessus sa tête, et lui en entoura le visage à l’étouffer.

Puis, les mains lestes, il dénoua le pantalon, releva la chemise et mit à découvert les fesses, superbes d’ailleurs, de Marthe épouvantée.

Et il frappa à tour de bras sur ce fessier qui peu à peu devenait rouge.

Lucette ne perdait pas un seul détail de ce spectacle. C’était cela la fessade !

De la même façon sur elle il s’exerçait.

Mais ne lui suffisait-elle pas ? Avait-il besoin de chercher d’autres victimes ?

Ce n’était pas de la jalousie qui l’oppressait, c’était de la vexation, une sorte de colère froide. Néanmoins elle regardait, avide et curieuse, cette lutte du maître et de la servante.

Elle plaignait, tout en la méprisant, cette Marthe dont l’attitude ou plutôt la position forçait le rire.

Et cependant, n’avait-elle pas, elle, Lucette, subi