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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/143

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ESCLAVE AMOUREUSE

les mêmes outrages. Elle se rappelait Bodewski.

Marthe criait et tentait d’éviter les coups, mais les bourrades et les fortes gifles tombaient dru sur les fesses rondes, grasses et fermes.

Et c’était sur les cuisses, et c’était sur les jambes, c’était partout sur la chair nue que retentissait la main vigoureuse de Max. Mais il s’arrêta tout à coup, car Lucette poussait la porte.

Lorsqu’il la vit, il devint pâle, et laissa Marthe arranger hâtivement le désordre de sa toilette.

— Eh bien, ne te gêne pas, mon ami… tu profites de mon absence…

Il l’interrompit…

— Assez… je n’ai pas d’observations à recevoir de toi.

La fureur de Marthe était à son comble.

— Si ce n’est pas honteux, abuser de moi.

— Marthe, laissez-nous.

— Je ne veux plus rester ici… c’est la première fois…

Et la domestique quitta la chambre en rajustant ses cheveux à demi-défaits.

À peine avait-elle disparu, que Max saisit les poignets de sa femme et lui dit, d’une voix brutale :

— Tais-toi, entends-tu, tais-toi.

— Pourquoi as-tu agi ainsi envers cette fille ?

— Que t’importe !