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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/169

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ESCLAVE AMOUREUSE

plinés et aux prisonniers.

Il lui parla du knout, l’arme redoutable et redoutée de tous ceux condamnés à en supporter le supplice.

Intéressée, elle l’écoutait…

— Le knout, au fond, qu’est-ce donc ?

— Un instrument de torture épouvantable. C’est une courroie longue de huit pieds fixée à un manche de deux pieds, taillée de telle façon que ses bords sont aigus, souvent entourés de fils de fer.

— C’est horrible.

— Horrible, oui. Le knout coupe le dos du patient ainsi que le ferait une épée flexible à deux tranchants.

« Il y a aussi le bâton et le plêt qui est un fouet à trois lanières garnies de petites balles de plomb. Cela vous fait frissonner, Lucette. Il y a de quoi.

— Mais… les femmes ?

— Les femmes, on les fouette aussi.

Il arrive cependant, lorsque la coupable — je parle des prisonnières — est une jeune fille au-dessous de vingt ans, d’un faible tempérament ou malade, qu’on ne lui applique seulement que des claques avec la main au lieu de verges.

Sinon, on ne se gêne pas pour flageller leurs fesses nues…