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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/92

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ESCLAVE AMOUREUSE

serrant l’étreinte, il fit mine de défaire le pantalon…

— Oh ! non ! Oh ! non ! s’exclama Lucette en riant…

Et le jeu leur plaisait… Elle s’était levée et courait dans la chambre… se cachait dans les grands rideaux… ou se réfugiait derrière les meubles.

Mais Max la rattrapa vite.

— Oh ! l’indisciplinée ! on lui donnera une correction… la prochaine fois…

Ils riaient…

— Ah ! je les tiens, s’exclama-t-il.

— N’y touchez pas, elles sont blessées.

Et il gifla comme il l’avait promis, les deux fesses tremblantes qui, par l’entrebâillement du pantalon, apparaissaient dans toute leur rose splendeur.

 

Lorsqu’ils se séparèrent, ils se promirent de se revoir le plus souvent possible, puisqu’ils étaient libres l’un et l’autre.

— Adieu, ami.

— Adieu, Lucette.

Elle s’aperçut alors qu’elle souffrait, à ne pouvoir marcher, des suites de sa flagellation.

Elle n’était plus, comme chez Max, dans cet état d’exaltation qui mêlait ses souffrances avec la surprise et la joie. C’est pourquoi elle ressentait maintenant plus vivement ses blessures. Dans le vertige