Aller au contenu

Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


LES PROJETS DE LUCETTE


Lucette, malgré qu’elle ne cessât de penser à son ami Max, ne voulait pas dissiper dans l’oisiveté le peu d’argent qu’elle avait en réserve.

Entre les professions qu’elle pouvait choisir, peu lui convenaient. Comme elle avait eu ses deux brevets, qu’elle possédait de ce fait, une suffisante instruction, elle décide d’ouvrir une petite pension privée, pour jeunes enfants, ou plutôt une sorte de cours qu’elle dirigerait elle-même.

S’il le fallait plus tard, elle s’adjoindrait une institutrice. Elle parla de ce projet à Max qui l’approuva.

La liberté de Lucette ne serait pas trop entravée, ils pourraient se voir assez souvent.

— Quand vous aurez besoin d’un pion, songez à moi, lui dit-il en riant.