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Page:Chancennes - Esclave amoureuse, 1957.djvu/98

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ESCLAVE AMOUREUSE

Mais il fallait s’occuper de recruter des élèves.

Elle se rapprocherait de Max, car elle avait l’intention d’installer ce cours sur la rive gauche. Elle avait renoué certaines relations qui, dans la circonstance, pouvaient lui être utiles.

Relations de sa famille, bien entendu, qu’elle avait négligées depuis la mort de sa mère.

Cependant son amour pour Max demandait une continuelle tangibilité et les fessades s’étaient succédées sans que rien ne puisse faire prévoir qu’elles cesseraient un jour. Plus que jamais elle désirait de son amant les cruautés de la cravache. Ils variaient ces joutes féroces.

Sa chair, trop meurtrie, parfois n’aurait pu endurer, sans péril, l’abondance perpétuelle des coups de fouet. Les plaisirs de l’amour remplaçaient les flagellations.

Mais au point où la volupté la faisait un peu mourir dans les plus douces extases, la souffrance n’avait point sa part, et elle en avait besoin, de cette souffrance, pour se défendre de si faciles félicités.

C’était pour Max, toujours nouveau, que de dévêtir le corps de son amie, de relever les jupes et de mettre à nu ces fesses admirables.

Et d’essayer de se défendre, augmentait la joie et le désir de l’un et de l’autre.