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Page:Charles - Précoce, 1936.djvu/56

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Elle eut un haussement d’épaules moqueur :

— Peuh ! tu sais, il ne faudrait pas trop t’enorgueillir de prouesses qui ne sont dues qu’à tes vingt-six ans !

— Comme tu es pleine de sagesse !

— C’est pourquoi je suis heureuse. Je pense tout simplement que le mariage est une union de deux individus.

— Et tu es heureuse ?

— Entièrement, complètement. Je désirais être toujours auprès de toi, parce que tu me plais. J’ai obtenu ce que je souhaitais, maintenant, il s’agit de continuer notre vie de façon à ce que nous soyons continuellement unis comme aujourd’hui.

Il la serra dans ses bras, confiant en l’avenir. Contre lui, il la sentait amou-