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Page:Charles - Précoce, 1936.djvu/70

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patient, puis fougueux… il devait tout oser, lui… toutes les caresses, toutes les caresses qui faisaient se tordre de plaisir les femmes caressées. Rien que d’y songer, son jeune corps se révulsait, se tordait, et elle passait de longues heures nue, allongée sur son lit, les bras crispés sur sa chair qu’elle torturait pour essayer, en vain, de l’apaiser.

Cette semaine écoulée, elle ne put se maîtriser plus longtemps et retourna chez Jeanne. Elle choisit un samedi après-midi, sachant que Maurice ne travaillait pas et, de même, au risque de se montrer indiscrète, arriva de bonne heure, afin de ne pas les manquer.

Ils allaient sortir, ils l’entraînèrent donc au dehors, gaiement, sans arrière-pensée, la traitant en camarade, comme ils se traitaient mutuellement eux-mêmes. Elle fut