resses et gentes façons disait à chacun : « Viens-t’en au logis. »
Ils l’eussent bien voulu, les buveurs, mais ne l’osaient, étant honteux l’un devant l’autre.
Ce que devinant, les commères parlèrent de s’en retourner.
— « Là, là, » dit le vieil homme, « ne l’avais-je point prédit ? Elles nous veulent avoir hors. »
— « Nenni, Monsieur, » répondit Wantje bien doucement, « mais considérez que nous ne sommes point assez accoutumées à boire si fortes boissons, ne même seulement à leur odeur. Doncques, monsieur, s’il nous faut issir hors à l’air frais, c’est bien sans vous vouloir fâcher ne contrister aucunement. Que Dieu vous tienne en joie, trèstous. »
Et ainsi s’en furent les bonnes femmes, ce nonobstant qu’ils les voulaient par force retenir.
IX.
Seuls que furent les buveurs s’entre-regardèrent ébahis, disant : « Voyez-vous ces commères ? Ne faudrait-il point toujours obéir à leur vouloir humblement. Sou-