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Page:Chasseriau - Précis de l’abolition de l’esclavage dans les colonies anglaises (1).djvu/141

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trouvé l’île pendant sa tournée au mois de mai. Le nombre des punitions, sensiblement diminue, attestait la bonne harmonie qu’il avait vue régner entre les maîtres et les apprentis[1].

1837Dans une circulaire du 16 mai 1837, approuvée par le secrétaire d’État, le gouverneur enjoignit aux juges spéciaux de restreindre, autant que possible, l’application des peines corporelles aux apprentis[2].

Le 12 juin, en transmettant au secrétaire d’État des colonies les rapports du trimestre expiré au 31 mars, sir Lionel Smith annonça que la question du rachat, parfaitement traitée par M. Richard Hill, l’un des juges spéciaux, allait être, de sa part, l’objet de l’examen le plus attentif. A la suite d’une inspection générale des maisons de correction, il pouvait assurer le ministre que le meilleur ordre n’avait pas cessé de régner dans ces établissements[3].



Le volume IV (2) n’ayant pas encore été publié, on est forcé d’interrompre ici cet exposé de la période d’apprentissage à la Jamaïque.

  1. Documents parlementaires, part. IV (1), p. 281 et 282, dépêche nos 568-569.
  2. Ibid. p.307, dépêches nos 572-573.
  3. Ibid. p. 310, dépêches n° 575. Le rapport cité de M. Richard Hill est annexé sous le n° 1 à la dépêche.