forme à l’esprit et même au texte du chapitre III du projet d’ordre en conseil du 19 octobre 1833[1].
Cette ordonnance obtint l’approbation royale[2].
Le 8 mars, une ordonnance sur le gouvernement et le règlement des apprentis fut rendue. Elle dérogeait, sur plusieurs points, à l’acte d’abolition et au projet d’ordre en conseil du 19 octobre 1833, destiné à faciliter l’exécution de cet acte. Le secrétaire d’État des colonies reconnut que l’ordonnance, sauf quelques dispositions par lui discutées, était conforme à l’esprit général de l’acte d’abolition[3].
Le 5 juin 1834, fut rendu un ordre en conseil qui déclarait que, l’acte d’abolition ayant reçu son plein effet à la Guyane, par l’ordonnance du 8 mars précédent sur les apprentis, la colonie s’était acquis sa part à l’indemnité.
Cette ordonnance, modifiée sur certains points, se trouvait sanctionnée par l’ordre en conseil[4].
En transmettant au secrétaire d’État les rapports des divers fonctionnaires et des membres du clergé pour les mois d’avril et de mai, le lieutenant — gouverneur déclarait « que rien ne pouvait être plus satisfaisant que ces documents, bien que plusieurs des membres de la commission de paix [the commission of the peace) ne jugeassent pas les choses à un point de vue aussi favorable[5]. »
Le 1er août, qui commençait l’ère de la liberté, fut