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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/359

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DE LA GRANDE MURAILLE DE LA CHINE.


Dans le dessein que Thsin-chi-hoang-ti avait de soumettre tous les princes de l’Empire, il craignit que les Tartares Hiong-nou (les Huns) ne vinssent le troubler pendant qu’il serait occupé à ses conquêtes : il voulut se précautionner contre leurs courses ; ses prédécesseurs les avaient écartés de leurs frontières, mais il était à craindre qu’ils ne s’en approchassent de nouveau. Ces Tartares n’avaient point de demeures fixes, et ils ne voulaient point se renfermer dans des murailles ; des tentes leur servaient de maisons, et ils campaient dans les endroits propres à la nourriture de leurs troupeaux, qu’ils conduisaient partout avec eux, et qui leur fournissaient de quoi vivre. Le butin qu’ils faisaient dans leurs brigandages, les pourvoyait des autres choses nécessaires.

Alors l’Empire était partagé entre sept princes