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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/360

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les Thsin, les Tchou, les Yen, les Tchao, les Ouei, les Kan et les Tsi. Trois de ces principautés : savoir, celles de Thsin, de Yen et de Tchao confinaient avec les Tartares. Thsin-chi-hoang-ti, pour ne pas être continuellement obligé de tenir sur ses frontières des troupes qu’il pourrait employer plus utilement ailleurs, et afin d’arrêter leurs courses, fit fermer les passages de Long-si[1], de Pé-ti[2] et de Chang-kiun, par où ces Tartares pouvaient pénétrer dans la Chine.

Les princes de Tchao et de Yen, à son exemple, firent construire des murailles : le premier depuis Tai[3], au pied des montagnes Yn-chan[4] jusqu’à Kao-kiné[5], pour mettre à couvert Yun-tchong[6], Yen-men[7] et Tai-hiun[8], et le prince Yen en fit construire une depuis Tsao-yang jusqu’à Séang-ping[9], pour garantir Chang-kou[10],

  1. Ti-tao-hien de Ling-tao-fu de Chen-si.
  2. King-yang de la même province.
  3. Soui-te-Tcheou de Yen-ngan-fou du Chen-si.
  4. Chaîne de montagnes qui confinent la Tartarie.
  5. Kao-Kiné, forteresse à quatre cent vingt lys au nord-ouest de Tai-tong-fou.
  6. Dans le district de Tai-tong-fou.
  7. Yu-men, aujourd’hui Tai-tcheou de Tai-yeun-fou du Chan-si.
  8. Tai-kiun dépendent de Tai-yeun-fou.
  9. Leao-yang-tcheou du Leao-tong.
  10. Pao-ngan-tcheou de Siuen-hao-fou dans le Pé-tché-li.