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Page:Chassiron notes japon chine inde.djvu/49

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de signaler, à un mille de distance, une bande de petites baleines : il paraît qu’à une certaine époque de l’année, elles abondent sur les côtes du Japon. Bien que le vent soit ordinaire, nous roulons beaucoup depuis midi : à la profondeur de ses lames, on reconnaît le Pacifique, et décidément, selon le langage du métier, le Laplace est marin.


11 septembre.

Depuis le lever du soleil, le vent étant devenu plus fort, nous nous sommes tenus toute la journée loin des terres. Nul incident, nulle remarque à noter.


12 septembre.

Nous nous rapprochons du cap Noga-tzura, derrière lequel s’abrite Simoda ; mais la violence du vent empêche le commandant de tenter, de nuit, la passe peu connue et obstruée de roches sous l’eau : demain, de grand matin, nous toucherons au but tant désiré.