Aller au contenu

Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/241

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
237
LE JARDIN PARFUMÉ

Elle lui apprit qu’il n’y avait aucun moyen et que toutes les portes étaient fermées.

— Comment pourrions-nous nous réunir ? reprit-il.

Elle lui répondit :

— Je ferai un trou dans la porte de la maison ; toi, guette mon mari, lorsqu’il reviendra de la prière du soir et quand, après avoir ouvert et refermé la porte, il aura pénétré dans l’intérieur, fais passer ton membre, auquel je ferai rencontrer ma vulve. Tu me besogneras ainsi : de toute autre manière, ce serait impossible.

Le jeune homme guetta en effet le mari jusqu’à sa rentrée de la prière du soir ; et, dès qu’il l’eut vu pénétrer dans sa maison et refermer la porte sur lui, il alla au trou qui y avait été pratiqué afin d’y faire passer son membre. La femme était également sur ses gardes. À peine eut-elle vu son mari dans la maison, et comme il était encore dans la cour, elle alla à la porte sous prétexte de s’assurer si elle était bien fermée ; puis, s’empressant de placer sa vulve en face du membre qui sortait du trou, elle l’introduisit tout entier dans son vagin.

Cela fait, elle éteignit la lampe et appela son