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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/242

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LE PARFUM DES PRAIRIES

mari, en le priant d’apporter la lumière. Il lui demanda pourquoi.

— Le bijou que je porte sur ma poitrine est tombé et je ne puis le retrouver, répondit-elle.

Il arriva alors avec une lampe. Le membre du jeune homme était encore dans la vulve à ce moment et venait d’éjaculer.

— Où est donc tombé ton bijou ? demanda le mari.

— Le voilà ! s’écria-t-elle, et, se retirant précipitamment, elle laissa à découvert la verge de son amant, qui apparut sortant de la vulve et encore tout humectée de sperme.

À cette vue, le mari tomba par terre de rage. Dès qu’il fut relevé, sa femme lui dit :

— Eh bien ! et ces précautions ?

— Que Dieu me fasse repentir ! fut sa réponse.