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Page:Cheikh Nefzaoui - Le parfum des prairies (le Jardin parfumé), 1935.djvu/253

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LE JARDIN PARFUMÉ

On nous dispensera de mentionner ici les éditions ultérieures, qui se bornent à reproduire le texte Liseux, avec, parfois, la Postface de 1876.

On a vu qu’il faut fixer, en réalité, aux années 1875 et 1876, la date de la traduction du commandant Maréchal.

Celle que nous avons publiée pour la première fois dans le présent volume lui est certainement antérieure.

Elle est due à Antonin Terme.

Quel est cet Antonin Terme, que les biographies ne mentionnent pas ?

On y trouve, en revanche, Joannès-Marie Terme, ancien député (1823-1888) et Frédéric Terme, journaliste (1825-1881).

Ces deux frères étaient nés à Lyon.

On remarquera qu’Antonin Terme fait hommage de son manuscrit au poète Joséphin Soulary, également né à Lyon.

Nous sommes donc, vraisemblablement, en présence d’un autre frère ou d’un cousin des précédents. Car il ne peut s’agir du fils de l’un d’eux.

D’après une note de Charles de Lasalle, l’auteur du Glossaire, note reproduite à l’Appendice, Antonin Terme était fixé à Liège, en 1875. Or, il avait offert sa traduction à Joséphin Soulary, antérieurement à 1864, puisque celui-ci publia, cette année-là, la pièce adressée à la Mauresque Nefissah. En outre, Terme nous apprend,