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Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/77

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MARCASSOU, à lui-même.

Non, tout ce qui m’arrive dans cette maison est fantastique et je… (Il se lève. — Les trois paysans se sont avancés et saluent Marcassou. — Les saluant.) Messieurs…

FOURCADE, à Marcassou à demi-voix.

Monsieur Marcassou, s’il vous plaît ?

MARCASSOU.

C’est moi. (A part.) Qu’est-ce qu’ils me veulent ?

FOURCADE.

C’est bien vous ?…

MARCASSOU.

Puisque je vous dis que oui…

PIÉROUGUE.

Chut ! (Aux deux autres.) C’est bien lui. (A Marcassou.) Vous pouvez vous fier à nous, nous sommes les frères Piérougue… et nous venons de la part des amis…

MARCASSOU, qui ne comprend pas.

Des amis ?…

TARTARIN.

Chut ! on les a prévenus que vous étiez ici…

FOURCADE.

Ils auraient pu envoyer quelqu’un de la bande…

MARCASSOU.

De la bande ? (A part.) Quelle bande ?

TARTARIN.

Chut !… Mais comme ils sont surveillés ils ont pensé qu’il valait mieux envoyer des gens du pays…

MARCASSOU, cherchant à comprendre.

Bon, bon, alors, vous autres, vous êtes du pays ?…

PIÉROUGUE.

Oui, mais soyez tranquille… nous sommes bien payés et