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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/102

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lement retourner chez lui : il est vrai que je ne craignais pas qu’il satisfît vos desirs au point de les éteindre ; de pareils miracles n’appartiennent qu’à moi ; et je trouvais, je l’avoue, un certain piquant à penser que tous ses efforts n’aboutiraient peut-être qu’à me faire recevoir de meilleure grâce.

Toujours avantageux, colonel ; et qui vous a dit que je consentirais à renouer avec vous ?

C’est moi, mon bel ange, et vous allez bientôt le confirmer.

Non pas, s’il vous plaît, j’estime M. de Saint-Far, il m’adore ; cette liaison me convient à tous égards, et je ne fais rien qui puisse la rompre.

Loin de la rompre, je prétends la resserrer, je serrai la chaîne qui vous attachera l’un à l’autre ; mais ne croyez pas que je souffre que vous