mant ! au surplus, je savais bien, ma chère, que ton attachement pour ta maîtresse te rendrait un peu récalcitrante. Je savais qu’on ne parviendrait jusqu’à elle qu’en te passant sur le corps, voilà pourquoi je n’ai rien ménagé ; mais maintenant que j’ai su me frayer un passage, rien ne doit plus, rien ne peut plus m’arrêter, et toi-même me servira de guide ; car, si tu me refusais, j’en sais long sur ton compte ; et, sans parler de mes hauts faits, l’histoire du jeune homme charmant suffirait, je pense, pour te mettre à la raison. — S’il vous convient, monsieur, de dire à mes maîtres que, ne dédaignant pas de vous abaisser jusqu’à moi, vous m’avez dit que j’étais jolie ; que vous avez joint à des louanges, des présens qui flattaient ma vanité ; qu’abusant de ma jeunesse et de mon inexpérience,
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