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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/240

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ductions dont elle allait être environnée sous la tutelle d’une femme aussi pervertie qu’Alexandrine. Il aurait voulu retourner vers elle ; mais hélas ! ces regrets trop tardifs ne servirent qu’à lui déchirer l’ame : il fallut se soumettre à son destin. Au milieu du vaste Océan, il ne voyait plus que les flots et les cieux ; son œil cherchait en vain à distinguer la terre qu’il venait de quitter ; son cœur seul pouvait encore franchir l’espace qui le séparait d’Amélie, et le vaisseau battu par les vagues était moins agité que lui.

Fin du premier Volume.