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Page:Choiseul-Meuse - Amélie de Saint-Far, ou la fatale erreur, 1808.djvu/36

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drait dans le cas où elle lui donnerait un héritier ; mais son douaire devait être très-peu de chose, s’il mourait sans enfant. Alexandrine avait aisément consenti à cette clause, parce qu’elle savait qu’il n’était pas nécessaire que cet enfant fût de son mari, et qu’elle se croyait très-propre à lui donner une nombreuse postérité. Cependant, quoiqu’elle n’épargnât rien pour parvenir à son but, Alexandrine, après plusieurs années de mariage, n’avait encore eu aucuns symptômes de grossesse.

La maison de madame Durancy était la plus délicieuse de la ville, tous les hommes lui adressaient leurs hommages, et pour être heureux il ne fallait qu’attendre son tour. Les femmes la détestaient ; mais certaines de rencontrer tous les plaisirs réunis chez elle, en la déchirant elles lui fai-